APPEL à l’ACTION : TRAITE MONDIAL SUR LE PLASTIQUE

Avec le « One Ocean Summit » à Brest,
c’est l’occasion de mobiliser sur les enjeux mondiaux de la pollution plastique et de mobiliser les parties prenantes pour ce traité international.

La nécessité de négocier en urgence un nouveau traité mondial pour remédier à la crise mondiale de la pollution plastique est une priorité pour les années à venir. Désormais reconnue par une majorité d’États membres des Nations Unies et par une grande diversité de voix dans le monde des affaires.

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement tiendra la deuxième partie de sa 5è session du 28 février au 2 mars à Nairobi.
Le projet d’accord international de lutte contre le plastique est soutenu par les 27 États membres de l’Union européenne (UE), ainsi que 7 autres pays. Les négociations pourraient ensuite s’ouvrir pour aboutir sur un traité définitif seulement d’ici 2 à 4 ans.

L’objectif de cette action sera  :
« la mise en œuvre d’un instrument mondial juridiquement contraignant sur la pollution plastique comprenant des mesures qui couvrent l’ensemble
du cycle de vie des plastiques ».

le projet a déjà recueilli le soutien ferme de 25 pays et l’engagement de 50 autres qui ont besoin d’une décision formelle avant d’adhérer.

« Vingt-cinq  pays et  cinquante autres avant même d’avoir débuté c’est plutôt encourageant pour les océans !

L’ Appel QUE NOUS AVONS CO-SIGNE

Nous sollicitons la mise en œuvre d’un instrument mondial juridiquement contraignant sur la pollution plastique comprenant des mesures qui couvrent l’ensemble du cycle de vie des plastiques, et notamment l’extraction des matières premières, la production, le transport, l’utilisation, l’élimination et la remédiation. Les gouvernements devraient consentir à un mandat, issu de l’UNEA5.2, en vue de négocier et d’adopter un nouvel accord ambitieux, assorti de dispositions et d’obligations juridiquement contraignantes spécifiques pour prévenir et remédier à la pollution plastique et à ses impacts toxiques.

Nous invitons les États membres des Nations Unies à négocier dans les plus brefs délais un nouvel instrument juridiquement contraignant afin de mettre fin à la menace permanente que représentent les plastiques pour la santé humaine, animale et environnementale. Ce processus doit être fondé sur un système juste et robuste afin de garantir la participation des parties prenantes et une transposition significative à tous les niveaux en conformité avec une approche basée sur les droits humains.

Nous ne pouvons ni attendre, ni continuer. Il est temps d’agir pour réduire notre empreinte plastique.

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