Les bradeurs Lillois ont de l’estomac !

150 MILLIONS de fragments de plastiques
ont du transiter dans les estomacs des bradeurs Lillois.

Un véritable record de polymérisation humaine !

A la suite : Ces sacs plastiques « Oxos »,  qui nous mentent et se fragmentent……

C'est en extrapolant les résultats de l'étude récente du professeur Colin Janssen, écotoxicologue à l'université de Gand avec la consommation des 500 TONNES* de moules englouties chaque année à la braderie de Lille, que l'on peut calculer cette quantité impressionnante de fragments et de fibres de plastiques qui ont pu être ingérés ce week-end par les amateurs de moules au cours de la braderie.
Selon les chercheurs de l'université de Gand, les moules communes de la mer du nord servies dans nos assiettes sont également impactées par la pollution des plastiques. Les moules absorbent les polluants contenus dans leur environnement et parmi ceux-ci, ils ont retrouvés des proportions stupéfiantes de fragments de plastique.

Les résultats de l'étude annoncent la présence de 1 à 2 fragments de plastiques par gramme de chair de moule, correspondant en moyenne à 300 fragments de plastiques par portion de 300 grammes de chair de moules.

*Dans une moule on considère en moyenne que la quantité de chair restante est de 30 % par rapport à la coquille et au liquide présents dans la moule.
Notre calcul selon l'étude : 500 tonnes de moules x 30 % de chairs = 150 tonnes de chairs de moules = 150 Millions de grammes de chairs = 150 millions de fragments de plastiques ! .

« Les moules sont des organismes filtreur qui peuvent absorber et filtrer près de 25 litres d'eau par jour. Dans l'eau se trouvent de très petites particules de plastique de moins d'un millimètre de long. Ces microparticules sont filtrées et ingérées par les moules. Ce qu'on à découvert, c'est qu'elles se retrouvent à l'intérieur des coquilles, mais aussi dans la chair même des moules». Ces microparticules proviennent des déchets en plastique tels que les sacs et emballages plastiques, qui sont jetés et finissent leur vie dans les mers et océans. Elles proviennent également des fibres synthétiques de textiles prélevées lors de chaque lavage ou d'autres sources insoupçonnées. On trouve également ce plastique en microbilles dans les produits cosmétiques d'épilation, de gommage ou les savons industriels. Ce sont de très fines billes ou boulettes de plastique qui ne sont pas retenues dans les stations d'épuration et qui en fin de parcours se retrouvent à la mer ». (Colin Janssen).
Voir la vidéo

Ces sacs plastiques « Oxos »
qui nous mentent et se fragmentent……

 

 

 

En se maquillant
et se déguisant
pour faire croire à leur biodégradabilité,
ces sacs « Oxos »
fragmentables sont une des source importante à l'origine des milliards
de particules de plastiques
qui polluent
l'environnement marin.
 
 

Définition de l'ADEME sur les plastiques dits : oxo-dégradables
Une nouvelle catégorie d'emballages s'est récemment développée, les plastiques dits « oxo-dégradables »,« oxobiodégradables» ou « oxo-fragmentables ».
Ces emballages sont fabriqués à partir de polymères auxquels sont ajoutés des additifs oxydants minéraux favorisant leur dégradation en morceaux plus petits (même invisibles à l'œil nu). Généralement utilisés pour des produits à courte durée de vie (sacs de caisse, emballages…), ces plastiques se fragmentent, sous certaines conditions (lumière, chaleur…), mais ne sont pas biodégradables. Ils pourraient même générer des effets négatifs sur l'environnement à travers l'accumulation de résidus dans le milieu.

Un petit tour d'observation de la distribution en France a permis de découvrir une situation désastreuse. Plus de 90% des sacs à usage unique présentés comme biodégradables sont en fait des « oxos » plus ou moins déguisés ou maquillés, en sacs « Biodégradables » !

Pour exemple : ce petit sac de fruit et légumes en plastique Oxo, (voir photo ci-dessus) présenté comme "100 % biodégadable" pourra se fragmenter en 1655 particules de vrai plastique et non biodégradable, d'une taille de 0,5 cm2 qui finiront par se disperser dans l'environnement, les sols, les rivières et le milieu marin…. .
Au regard de la quantité des sacs plastiques « Oxos » distribués et des milliards de fragments qu'ils génèrent, nous sommes face à un véritable écocide environnemental.

Des solutions existent,
notamment les vrais sacs biodégradables et compostables,
reconnaissables aux logos ci-dessous.
Ces sacs sont réellement biodégradables en 6 mois
et compostables en 3 mois.

 

 

Un décret est actuellement en cours d'écriture et
l'on peut souhaiter que l' intérêt environnemental de ce décret
« sacs de caisse » soit élargi à l'ensemble des sacs à usage unique

 

 

 

 
https://edu.ui.ac.id/-/